Paru à Londres et à Paris en 1753, La Vérité sortant du puits hermétique est un traité aussi rare que précieux. Son auteur, fortement empreint des enseignements de Philalèthe auquel il ne cède point le change s’inscrit, ainsi qu’il l’écrit, au rang des “Philosophes inconnus” : ” … Vil mortel que je suis, je ne désire que d’être ignoré… ” Au tome IVe de la Bibliothèque des Philosophes Chimiques de Jean Maugin de Richebourg (J. M. D. R.) figure, en 30e pièce, une Lettre Philosophique de Philovite à Héliodore dont le style n’autorise que peu d’apparenté avec l’adepte dont il est ici question. L’auteur de La Vérité sortant du puits hermétique, on peut en être certain, constitue un des maillons de la longue ” Chaîne d’or d’Homère ” – Aurea catena Homerii – dans la parfaite orthodoxie de la science et de la tradition hermétique : ” …Ce n’est donc qu’en faveur des véritables Enfants de la Science, que nous avons résolu d’écrire ce petit Traité, pour leur dévoiler, selon l’expression de Philalethe, les arcanes de la Médecine universelle, de l’Alchymie, et de la Phisique naturelle ; nous devons cela aux enfants de l’Art… ” Le pseudonyme de l’auteur, Philovite Cosmocole, composé à dessein, n’est quant à lui sans évoquer un point important du Grand Œuvre, sur lequel il y aurait tant à dire et qui demeure une pierre d’achoppement, interdisant tout avancement tant qu’il reste irrésolu !